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Plans pour le BAC 2011

24 juin 2011

Extrait de Louis Lambert, Honoré de Balzac, 1838

PLAN COMPARÉ AVEC : Extrait de Madame Bovary, G. Flaubert, 1857, Partie I, chap.1 Incipit jusqu’à « rires étouffés ».

 

Lien : http://premierelplans.canalblog.com/archives/2011/06/05/21322938.html

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24 juin 2011

« Quand Dom Juan descendit aux enfers… », 1857, Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire

I. Dom Juan aux enfers

a) Les tords causés par DJ

- les femmes victimes

- audace

- les gages

- le crime du commandeur

b) Le registre tragique

- la mort, l'enfer, le noir, la vengeance

- les sons (mugissements)

II. DJ un personnage positif malgré tout

a) DJ aimé jusqu'au bout

- Dom Elvire, Sganarelle, le fait que ce soit le héros...

b) DJ un héros romantique

III. Une réécriture entre hommage et renouvellement

a) Le style Baudelairien

- un poème

- descrpition en hypothypose

- les alexandrins, vers noble

- les quatrains forment une progression

b) La fidélité du mythe

- reprend molière

5 juin 2011

Acte V, scène 2

I. L'art de la rhétorique de Dom Juan

a) Une illustration des idées

b) Des mots qui cachent une sertitude

- convaincre

- démonstration

c) Un prophète perverti

- le guide

- celui qui montre la voie à suivre

II. Un éloge paradoxal

a) Un éloge de l'hypocrisie

- idéalisation de l'hypocrisie = vertue

b) L'hypocrisie, une arme redoutable

- il s'en sert comme bouclier

III. La portée polémique de la tirade de Dom Juan

a) Une critique de la société

- dénonciation

- critique de son époque

b) Une critique des faux dévauts

- référence à Tartuffe

c) La société, le théâtre de la comédie humaine

5 juin 2011

Acte II, scène3

I. Une scène comique


a) Un comique de mot

b) Un comique de situation

c) Un comique de geste

II. Une scène qui met en lumière des inégalités et injustices


a) Des rôles qui s'opposent

- oppositions personnages etc

b) Dom Juan profite de son statut

c) Le premier méfait de Dom Juan

5 juin 2011

Acte I, scène 2 (de la ligne 42 à 86 tirade de l’éloge l’inconstance)

INTRO : Jusqu’ici, nous ne connaissons de DJ que le portrait dressé par Sg., mi charmé, mi épouvanté, « un enragé (hors la loi de la raison), un chien (hors la loi des hommes), un diable « hors la loi de Dieu), un hérétique (hors la loi chrétienne). DJ arrive donc en scène précédé de cette réputation sulfureuse. Cette scène permet de confronter le personnage à l’image qu’on a de lui.
Sg essaie de lui faire la leçon, il vient d’abandonner sa femme Elvire. DJ lui répond par une longue tirade qui s’apparente à une profession de foi

PLAN DE COMMENTAIRE :
§ I. sa conception de l’amour
§ II. son autoportrait en libertin

I : SA CONCEPTION DE L’AMOUR :

La structure du texte met bien en valeur la progression :
a. Critique de la fidélité
b. Eloge de l’inconstance car charme irrésistible de la beauté
c. Sa stratégie : la conquête amoureuse aussi exaltante sue la conquête guerrière
Du refus à la révolte, de l’insoumission aux lois sociales à l’affirmation de la puissance individuelle du Moi

1. Le refus du mariage, l’horreur de la fidélité:

DJ est un insoumis : « Quoi ! »
§ révolte contre la pensée conformiste, les institutions établies et sacrées
§ exaspéré par les chaînes de la fidélité car elles stérilisent le désir et tuent l’homme. Il n’admet
aucun obstacle à sa liberté. La fidélité est le pire ennemi de l’amour « la belle chose de vouloir se
piquer d’un faux honneur d’être fidèle »
§ Rien n’est plus contraire à la nature que la convention humaine du mariage : elle prive des charmes
variés de la beauté. Or, DJ veut pouvoir répondre à toutes les incitations, toutes les sollicitations.
§ La fidélité est un emprisonnement volontaire : faire un choix, c’est éliminer les autres possibilités
qu’il entend garder les plus largement ouvertes.
§ Etre fidèle, c’est mourir avant l’âge « s’ensevelir pour tjs ds une passion » La fidélité est la mort de la passion amoureuse car la possession enlève au désir sa force et son attrait. « lorsqu’on en est
maître une fois, tout le beau de la passion est fini »
§ Le meilleur de l’amour est ds la fraîcheur de ses débuts, ds l’excitante nouveauté des « inclinations naissantes » L’amour se dégrade avec le tps. Or DJ veut que son désir conserve sa fièvre et son
impatience.
§ Il désire le désir. Peu lui importe qui il aime, pourvu qu’il aime. Conduite narcissique, il se plait
d’abord à lui-même.

2. Eloge de l’inconstance :

DJ s ‘adresse à Sg mais aussi à un public imaginaire, il joue son rôle et pose devant l’univers ses
propres règles morales qui défient celles des sociétés et des religions.
Il justifie à l’avance sa trahison envers Elvire. Il ne s’agit pas à ses yeux de lâcheté mais de principes de vie.

§

Le mari se satisfait d’avoir. Le conquérant jouit de repousser les limites de ses possibilités. Chaque
fe est un territoire à emporter
§ Mégalomanie désirante, il veut « toutes les belles ». L’amour ne l’intéresse qu’en abondance.
Importance des pluriels, de la répétition de l’adjectif « toutes ». Ces rencontres multipliées satisfont
son désir de totalité.
§ Chaque nouvel amour le rassure, chaque nelle aventure est une forme de résurrection. Chaque
victoire prouve qu’il est bien resté le même. « Tout le plaisir de l’amour est ds le changement »
Cette phrase définit le donjuanisme : l’attrait de la nouveauté maintient le désir en alerte ;
§ L’amour est sublime à son origine quand il faut tout inventer pour séduire.
§ Aimer, c’est ne jamais cesser de désirer, c’est s’enflammer. C’est « une douce violence » (oxymore) car elle ranime son énergie, elle réveille, régénère l’être qui, tel le phénix, renaît des cendres de sa
flamme.

3. Le désir d’être séduit :

Il éprouve aussi avec délice l’exaltation d’être séduit « la beauté me ravit partout où je la trouve »,
il lui « cède », il ne peut rien refuser aux belles « je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois
d’aimable »Les verbes « entraîne », « charmer » qui au 17ème vers ont le sens fort d’envoûter, d’ensorceler confirment ce pouvoir fatal et inévitable de l’amour. La beauté féminine exerce sur lui un attrait irrésistible, il est immédiatement sensible à la beauté et veut, sans attendre tirer plaisir d’elle. Paradoxalement, si le séducteur est actif et dominateur lorsqu’il attaque ses proies, il est passif devant le désir.

4. Un conquérant :

Champ lexical de la conquête, métaphores de victoires militaires (« réduire, combattre, rendre
les armes, forcer pied à pied, résistances qu’elle nous oppose, vaincre, une conquête, triompher, ambition
des conquérants, victoire, Alexandre ») L’art de l’amour s’apparente à l’art de la guerre. La femme est un
ennemi dont il veut triompher. Il revit et commente ses plans d’assaut. Nouvel Alexandre, il est assoiffé de
victoires galantes.
Jouissance de dominer et de satisfaire avec ses désirs son besoin de puissance. Le sentiment
joue pour lui un rôle moins important que la volonté. Son plaisir suprême est de voir les faits coïncider
avec son désir et le résultat confirmer son projet, en menant sa victime où il a « envie de la faire venir »

Rappelons que l ‘aristocratie a perdu, après la Fronde, une gde partie de ses prérogatives habituelles en matière de guerre et de diplomatie. Louis 14, pour domestiquer les gds seigneurs naturellement rebelles à la monarchie absolue, les a transformé en courtisans inoffensifs ds la prison dorée de Versailles. La galanterie est une façon d’assouvir leur volonté de puissance.

TRANSITION : Mais cet éloge de l’inconstance est aussi une revendication de liberté absolue et cette profession de foi sur l’amour nous permet de nous faire une idée plus précise de la personnalité du libertin.

II : LE LIBERTIN :

1. Désir de liberté totale :

DJ ne supporte pas l’idée d’être lié définitivement à une femme. Sa frénésie amoureuse est aussi
une fuite et une peur de la dépendance.
Mais ce désir de liberté totale a pour conséquences une instabilité sans répit. DJ ne peut demeurer en repos, sa vie est une perpétuelle fuite en avant. Il faut agir sans arrêt sous peine de tomber ds l’ennui. Il est ainsi esclave de son désir sensuel.
Cette revendication de liberté, il l ‘accorde aussi aux femmes :« Toutes les belles ont droit de nous charmer » le mariage est aliénant, il empêche les femmes d’être désirables, le droit au désir est une condition de la liberté humaine. A moins que ce féminisme ne soit qu’une façon de banaliser la fugacité des désirs de DJ.

2. L’aristocrate cruel

DJ est aussi un aristocrate bouffi d’orgueil, outré par les mœurs bourgeoises qui ne jurent que par le mariage. Pour lui, ce ne sont que des amours molles et souvent médiocres. Il les traite avec mépris « la constance n’est bonne que pour des ridicules »
Cet orgueil l’entraîne à la mégalomanie : Il se croit Alexandre,(356-323 av. JC) symbole de la démesure( Le poète latin Juvénal a écrit « Le monde était trop petit pour lui, il y étouffait »( Satires). L’amour n’est donc pas pour lui une fin mais un moyen de s’affirmer.
Sa science du combat, au service de son plaisir, le vocabulaire militaire conviennent aux ambitions de l’amant guerrier. Il a besoin du risque de la passion qui le met au ban de la société. Il devra affronter les frères d’Elvire qui voudront venger le déshonneur de leur sœur : cette situation lui plait. Il considère qu’il est le plus fort et que rien ne pourra entraver son besoin de domination « Il n’est rien qui ne puisse arrêter l’impétuosité de mes désirs ». Tout ceci est plus fort que l’éducation, la religion, la raison, la coutume
Chaque rencontre est un duel dont il est vital de sortir vainqueur. Il rejoue sa vie à chaque nouvel engagement. Le bonheur réside ds la gloire d’avoir été à la hauteur du défi qu’on s’est lancé. Le plaisir s ‘accomplit tout à fait quand sa perversion terrasse l’innocence de sa victime, quand le vice abat la vertu. Comme les héros de Sade au 18ème, il jouit autant qu’il peut du mal qu’il commet. Son plaisir est accru par sa cs de faire le mal. Il aime corrompre les jeunes femmes naïves et salir »l’innocente pudeur d’une âme qui a peine à rendre les armes ». Avec sadisme, il se délecte des tourments qu’il inflige à la femme qu’il dévoie, en venant à bout des « scrupules dont elle se fait un honneur »
Hypocrisie, corruption, cruauté sont des piments dont il a besoin pour aimer.

3. L’esthète amoureux des œuvres de la nature :

DJ n’est pas seulement occupé à remporter des batailles, elles seraient ternes si elles n’étaient pas esthétiquement belles. Partout DJ est sensible à la beauté : « La beauté me ravit partout où je la trouve ».
Il loue la variété des œuvres de la nature comme si elles étaient des produits de l’art. Le beau récompense la curiosité, le désir s’épanouit ds la contemplation des créatures féminines, comme l’indique le champ lexical du regard «Tu veux qu’on n’ait d’yeux, frapper les yeux , je conserve des yeux pour voir, tout ce que
je vois d’aimable »..
DJ rêve le monde , il le transcende en bel idéal (les mains noires de Charlotte seront à ses yeux blanches comme neige (II, 2, 55). Fou du beau, il l’impose où il le voit, comme un artiste.

4. La séduction de la parole :

Les yeux sont les premiers sens à être frappés par la beauté puis commence la parade de la1
séduction : parole hypocrite qui flatte, qui sait, sur commande, entraîner les réactions prévues. DJ est un manipulateur subtil. L’amour est pour lui une comédie dont il connaît tous les mécanismes. Il sait flatter la proie en lui rendant « cent hommages », il sait utiliser la pitié « transports ( càd émotion vive et passionnée qui emporte celui qui l’éprouve) « larmes », « soupirs ».
DJ Nous en donne un exemple dans cette tirade où il multiplie les effets oratoires :

§

rythme ternaire « Quoi tu veux qu’on se lie
Qu’on renonce
Et qu’on n’ait… »
Sa tirade est cadencée comme un poème avec de nombreux octosyllabes. Le rythme régulier agit comme une incantation qui endort la cs critique.
§ Comparaisons métaphores donnent à sa pensée une plus gde force de conviction. Ns avons déjà vu le premier réseau qui assimile l’amour à la guerre. Second réseau, plus subtil : il utilise le langage juridique pour légitimer son inconstance « engagé », « faire injustice », « tributs où la nature nous oblige » en rupture avec la conception habituelle des mœurs, DJ se crée un nouveau droit. Il se réclame pour cela de la nature qui lui semble une puissance plus souveraine que les lois sociales.
§hyperboles, formules énergiques : s’attacher durablement à une femme c’est « s’ensevelir », « être mort  », un cœur ne lui suffit pas, il en voudrait 1OOOO, il se sent un cœur à « aimer toute la terre », il est prêt à  faire la conquête amoureuse « d’autres mondes ». Elles marquent sa mégalomanie et son fol orgueil. § ivre de mots, il s’anime, rejoue ses conquêtes et ses stratégies. Sa phrase est tonique, sa diction enlevée : exclamations, interrogations, abondance de verbes : « à réduire…à voir…à combattre, à forcer…à vaincre…la mener… »
§ Il fait entendre par son éloquence comme il est éloquent quand il séduit. Elégance et distinction de sa langue qui manifeste l’éducation de l’aristocrate et les raffinements de l’esthète. Elle contraste avec la balourdise de Sg. Vocabulaire précis et choisi. Ex : « objet » pour désigner la personne aimée en style galant. « Se piquer de » : (mettre un point d’honneur à posséder une qualité) appartient au registre élevé.
§ on imagine qu’il joint le geste aux mots : son corps s’agite, communique son exaltation, il s’enflamme, plaisir à dire son rôle de séducteur.

Malgré l’immoralisme du contenu, cette tirade séduit le spectateur. Nous désapprouvons la cruauté du libertin mais ns admirons son audace, son brio. Comme Sg, ns sommes fascinés et scandalisés « Vous tournez les choses d’une manière qu’il semble que vous avez raison et cependant il est vrai que vous ne l’avez pas »

CONCLUSION :

Beau morceau d’éloquence au service d’une pensée immorale. DJ est bien un « grand seigneur méchant homme » qui fait de l ‘amour un moyen de domination. Mais c’est aussi un homme révolté qui dénonce la résignation de ceux qui renoncent à leurs désirs. Il plaide pour une vie dynamisme, régénérée sans cesse par le changement. Nous sommes choqués par son orgueil et son égoïsme et séduits par son cran, sa prestance et son impertinence.

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5 juin 2011

Acte I, scène 1

I. Une scène d'exposition

a) Un éloge paradoxal

- éloge d'un objet qui n'en est pas digne : comique

- Sganarelle se donne un air de savant et érudit, et cela trahit son manque de culture

- sa théorie est complètement ridicule

b) Une scène pour exposer la situation

- informations sur Dom Elvire

- la tirade précise la toalité de la pièce à la fois comique ironique et parodique

c) Le portrait de Dom Juan

- libertin

- sganarelle met en avant son impiété par une enumération "le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon..."

- Dom juan est donc dépeint comme un séducteur, un manipulateur volage pour qui toute femme présent un intérêt

II. L'inscription de la pièce dans une idéologie

a) Libertinage et matérialisme

- DJ est un "pourceau d'Epicure"

- "il ne croit qu'en deux et deux sont quatre, et en quatre et quatre son huit"

b) L'imitation inavouée du valet

- SG fasciné par DJ (hyperboles)

- SG cherche à se montrer supérieur à Gusman, avec son éloge paradoxal du tabac

- SG défend son maitre

c) La critique implicite de la religion

- associer le tabac et la religion => se moque

- DJ ne croit "ni ciel ni enfer ni loup-garou" (idées de Molière à travers DJ)

- Le seul personnage à défendre la religion est Sganarelle, ce qui rend la religion ridicule

5 juin 2011

• « Le Pouvoir des Fables », IV, 8, Fables, 1678 Jean de La Fontaine

I. Les insuffisances de l'art oratoire

a) Un discours grandiloquent et autoritaire

- Il est décrit comme "tyrannique"

- l'orateur est désigné par le terme "harangueur", ce qui est dépréciatif

- il cherche à imposer un point de vue au destinataire

b) Un genre inefficace

-absence d'effet sur l'auditoire

- oppositions entre l'orateur qui s'emporte et l'indifférence de l'auditoire

c) Un genre inadapté à l'esprit des hommes

- insouciance de la foule

- termes "vain" et "léger"

II. Le pouvoir des fables

a) Une réfléxion sur le genre de la fable

- apologue

- mise en abyme fable dans la fable

- la moralité

b) Un genre plaisant

- associé à la notion d'amusement "amuser" v37

- un récit animé

- emploi du présent de narration => plus vivant

c) Un genre efficace

- dès le titre la fable est associé à la notion de pouvoir

- elle est unanime "la masse cria d'une voix" v21

- l'art oratoire emploie plusieurs procédés rhétoriques et n'a aucun effet, tandis que la fable n'a pas besoin de tout ça pour frapper l'esprit de l'auditoire

III. Une préférence affichée pour la fable

a) Une critique implicite de la position de l'orateur

- l'orateur blâme la foule

- il est indigné

- il condamne ses concitoyens pour leur négligence et leur fait honte de préférer écouter des récits imaginaires au lieu de prendre en compte des dangers bien réels

- La Fontaine adopte une distance critique par rapport à l'orateur, et loin de partager son mépris pour les "contes" il exprime sa préférence pour ce genre

b) Une affirmation de l'universalité du goût des fables

- les oppositions entre les réactions de la foule avant et pendant la fable

- La Fontaine cherche à montrer que ce gout des hommes pour la fable est toujours valable, la morale précise en effet que "nous somme tous d'athènes sur ce point"

- la moralité exprime que le gout pour les récits imaginaires et une tendance naturelle de l'homme

c) La nécessité de s'adapter au goût du public

- le poète constance la puérilité ds hommes "enfants"

- dans la moralité l'antithèse "vieux" / "enfant" insiste sur ce paradoxe : quelque soit l'age des hommes et celui du monde, l'amusement reste l'objet de toutes les préoccupations

- Le poète reste indulgent vis à vis de cela, il admet sa légèreté, dans la morale les marques de la première personne le prouvent, il est impliqué

- l'auteur tolère la dimension ludique, sa moralité affirme la nécessité d'accepter la "frivolité" des hommes et de l'utiliser comme "appat" pour mieux faire passer un message"il faut amuser encore" montre bien cette nécessité

5 juin 2011

« Les Deux coqs », Fables, VII, 13 Jean de La Fontaine

I. Une fable moraliste ou dénonciatrice


a) Critique des traits humains

- corriger l'homme

b) Critique de la société

- allégorie de la société

- personnification des coqs

c) Une morale explicite à valeur didactique


II. Une vision fataliste


a) Le thème de la mort

- la faucheuse (le vautour plane)

- fragilité des hommes

- évocation de la mort

b) Une fable tragique et pessimiste

- fataliste

- sort

- déstiné

5 juin 2011

• « Les Animaux malades de la peste », Fables, VII Jean de La Fontaine

I. Une fable théâtrale

a) Une satire de la justice

- chaque personnage incarne un membre du tribunal

- Le renard fait une plaidoirie (v33-42)

- champ lexical de la justice

- chacun des personnages prend la parole à son tour et semblent s'avancer à la barre pour témoigner

b) Une fable proche de la tragédie

- "la peste" qui sévit comme oedipe roi. Les dieux se fachent lorsqu'un crime reste impuni

- "terreur" "fureur" répétition en anaphore de "mal" aux premiers vers

- la tragédie est évloquée v19 grâce à la solennité du roi "je sacrifie aux traits du céleste courroux"

II. Une critique pessimiste de la part du fabuliste

a) La description d'une société sans vie

- une société malade, qui ne fonctionne pas convenablement

- elle semble sans vie dès le début de la fable

- la maladie et la mort sont évoqués dès le début de la fable

- les nombreuses négations symbolisent l'absence de vie

b) Une critique de la société

- la fable permet une critique de la société à travers l'allégorie des animaux

- l'affaire fouquet évoquée avec l'histoire du berger

- il critique une société dans laquelle la cour est pervertie pour plaire au roi

c) Une vision très pessimiste de la société

- le fabuliste dresse un tableau d'une société qui est injustce, qui permet au plus fort d'avoir tout les droits

- il évoque les péchés commis au pluriel puisque ce sont "nos péchés", ce qui banalise le propos

- le passage des pronoms de la première personne "je" au pronom impersonnel "on" généralise le propos

- la morale expéditive donne une vision très négative de la société à travers la vérité générale énoncée grâce au présent de vérité générale.

5 juin 2011

• « Les Obsèques de la lionne », Fables, VIII, 14 (1678-1679) Jean de La Fontaine

I. Une allégorie de la société
a) Une personnification des animaux
b) Une socièté hierarchisée
II. Une critique satirique
a) Une critique du roi
b) Une critique de la cour
III. L'implication du fabuliste
a) Le cerf double de l'auteur
b) Une morale ironique
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