• « Les Animaux malades de la peste », Fables, VII Jean de La Fontaine
I. Une fable théâtrale
a) Une satire de la justice
- chaque personnage incarne un membre du tribunal
- Le renard fait une plaidoirie (v33-42)
- champ lexical de la justice
- chacun des personnages prend la parole à son tour et semblent s'avancer à la barre pour témoigner
b) Une fable proche de la tragédie
- "la peste" qui sévit comme oedipe roi. Les dieux se fachent lorsqu'un crime reste impuni
- "terreur" "fureur" répétition en anaphore de "mal" aux premiers vers
- la tragédie est évloquée v19 grâce à la solennité du roi "je sacrifie aux traits du céleste courroux"
II. Une critique pessimiste de la part du fabuliste
a) La description d'une société sans vie
- une société malade, qui ne fonctionne pas convenablement
- elle semble sans vie dès le début de la fable
- la maladie et la mort sont évoqués dès le début de la fable
- les nombreuses négations symbolisent l'absence de vie
b) Une critique de la société
- la fable permet une critique de la société à travers l'allégorie des animaux
- l'affaire fouquet évoquée avec l'histoire du berger
- il critique une société dans laquelle la cour est pervertie pour plaire au roi
c) Une vision très pessimiste de la société
- le fabuliste dresse un tableau d'une société qui est injustce, qui permet au plus fort d'avoir tout les droits
- il évoque les péchés commis au pluriel puisque ce sont "nos péchés", ce qui banalise le propos
- le passage des pronoms de la première personne "je" au pronom impersonnel "on" généralise le propos
- la morale expéditive donne une vision très négative de la société à travers la vérité générale énoncée grâce au présent de vérité générale.